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L’image du Rock Français actuel à nouveau sur les routes Européennes

Updated: Feb 3, 2022



Il y a deux semaines Last Train a relancé la cadence infernale de ses tournées, enchaînant les concerts fracassants dont ils ont le secret. Une belle occasion pour se replonger dans leur dernier album, « The Big Picture », sorti en pleine période de Covid, le 13 septembre 2019.


Quand Timothée Gerard, Julien Peultier, Antoine Baschung et Jean-Noël Scherrer sont sur scène, on peut dire qu’ils perpétuent une longue tradition au sein de leur groupe. Actif depuis 2007, Last Train frôle le millier de concerts produits en 14 ans. Tous originaires d’Alsace, c’est un groupe de potes autant qu’un groupe professionnel.

Last train s’est formé seul, de pas grand-chose, mais quand on a une passion, et que c’est celle de faire vibrer les autres, on peut soulever des montagnes, et des foules. Depuis leurs 10 ans, ils jouent de la musique ensemble. À 17 ans, le groupe performe des concerts, de salle en salle, là où ils peuvent, par leur propres moyens.

En 2015, sort leur premier Single, « the Holy Family », puis leur premier album Weathering, en 2017. C’est en 2019 que « The Big Picture » paraît, fruit d’ébauches trouvées en répétitions et mûries dans un studio d’enregistrement Norvégien durant 2 semaines.


Cet album, plus doux, plus mature, montre bien l’évolution du groupe, qui s’en félicite. « On voulait montrer aux gens qu’on était capable de faire d’autres choses et apporter une certaine touche d’élégance au rock », déclare Jean-Noël dans une interview pour « La Grosse Radio ».

Avec ce nouvel album plus sensible, Last Train présente un véritable tour de force en donnant de la sensibilité à leur style de rock souvent progressif et tranchant. Bien que le rock sauvage qui fait leur signature soit toujours présent, avec une introduction sur « All Alone » puis « Scars, dans le style de leurs premiers singles, en plus filtrés et épurés. Suivis de la magnifique « On Our Knees », d’une puissance indescriptible et remplie d’espoir, complétée par sa deuxième partie « A Step Further Down » au piano à la fin de l’album. Le prisme de couleurs proposés par le groupe se diversifie.


Avec ce nouvel album, qui apporte un vent frais sur la carrière du groupe, de nouvelles couleurs sont apportées à leurs palette musicale, plus sincères, plus vibrantes. On peut être certains d’une chose, le rock n’est pas mort, pas tant qu’il reste des cordes à leurs instruments, et une batterie pour frapper la cadence de leurs morceaux si particuliers et puissants.


Victor Recasens

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